Conversion (séro-conversion)

Séroconversion bareback dans le plan jus

La conversion est le passage d’un statut sérologique à un autre. Un changement sérologique, c’est devenir séropositif en ayant été contaminé par le VIH. Soyons clair : une fois contaminé, vous ne pouvez passer de séropo à séroneg puisqu’il n’y a toujours pas de vaccin anti-VIH. La conversion ne se fait que dans un seul sens. Un « plan conversion » est donc très clairement réalisé par quelqu’un qui a le désir d’être contaminé et par un « plombeur » qui sera heureux de « féconder » ce premier en lui faisant cadeau de sa maladie (gift giver).

Il n’est donc pas impossible de tomber sur quelqu’un qui souhaite vous convertir, et il ne s’agira pas dans ce cas d’un guru !

Nous sommes tombé sur une réflexion très intéressante d’un barebackeur sur ce sujet, et pour lui, tout est question de conduite toxicomaniaque vis-à-vis du foutre. Le vocabulaire bareback en lui-même regorge de termes assimilables au milieu de la drogue : prendre une dose (de sperme), est le meilleur exemple. C’est l’amour du foutre qui avant tout regrouperait les barebackers entre eux et le désirs de partager « ce liquide d’échange » selon lui. Comme toutes drogues, même si il y a risque dans ce partage, le barebacker continuera dans le unsafe quitte à prendre le risque de se faire « convertir ».

Bref, pour cette personne, la dépendance au foutre serait le lien ultime entre des individus « au même destin » (comme le destin que peuvent partager les accrocs à l’héroïne, au tabac, à l’aclool, etc.). 

La conversion en séropo, c’est appartenir à un nouveau groupe de personne, où la prise de risque n’est souvent plus un problème, où le sexe est alors débridé sans craindre de nouveau la séro-conversion, c’est avoir une étiquette, comme celle du “tox” (toxicomane) et vivre avec. Nous avons été étonné de trouver sur le web bon nombre de personnes ayant effectuées une conversion de leur plein gré et d’en être “satisfaite et soulagée” puisque n’ayant plus la crainte d’être contaminé lors de plans cul, l’étant déjà…

Mais la dépendance au sperme, ou plutôt le fétichisme lié aux jus n’est peut-être pas suffisant pour expliquer la conversion. Ce n’est qu’un début de réflexion qui reste intéressante…

La conversion en image ? Ca passe déjà par une dose de plombe dans le cul comme vous pouvez le voir ci-dessous :

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