Les plans sket et cho7 sont depuis peu de plus en plus demandés, mais pas forcément en rapport avec le jus. Sket est le diminutif de Basket, puisqu’il s’agit du fétichisme lié aux chaussures de sports.
On peut comprendre facilement pourquoi ce fétichisme existe et s’en amuser : la chaussure de sport, c’est une marque de virilité puisque le sportif est en pleine forme et forcément endurant !
Ou alors, elle implique de vagues souvenirs de mecs gonflés à la testostérone qui vous embêtaient sur le terrain et dans les vestiaires, vous transformant en petit passif timide qui matait en douce leurs queues pendant qu’eux étaient des domi bien virils qui n’avaient pas peur de s’exhiber sous les douches…
Et l’odeur dans tout ça de la bonne sket, cette odeur de transpiration et de pieds que l’on aimait tant dans les vestiaires… C’est peut-être pour tout ça que l’on aime les skets !
Plus sérieusement, le fétichisme de la godasse de sport chez l’homo est le même type de fétichisme que l’on voit chez les hétéros avec les talons aiguilles. Le talon aiguille est la marque de la femme chic, mais fatale, de la dominatrice qui vous mets à ses pieds. Elle peut être fatale car la forme même du talon aiguille peut transformer cette chaussure en arme.
La sket, elle, ne renvoie pas l’image de l’homme fatal parce qu’il porte une arme à ses pieds. Ce qui en fait un objet de désirs et de soumission c’est plutôt l’image de la personne qui la porte.
La sket est ainsi plutôt portée par le jeune de banlieue, ce jeune vivant en cité et appelé par un ancien Président de la République « racaille ». C’est ainsi que va fleurir votre jargon car tout ce qui touche à la sket touche de très prêt aux lascars, aux rebeus, kaïra, rabsa, etc.
En fait, le porteur de sket est un parfait stéréotype du mec qui vend de la drogue, vole votre voiture, viol vos femmes et mange vos chiens. Et puis, comme on parle rebeu et rabsa, autant le dire : le stéréotype veut qu’en plus d’être d’une cité, il soit maghrébin et porte toujours un survêt de sport, d’où les baskets.
Et voilà, vous avez là l’image de l’homme fatal, du stéréotype raciste que le journal de 13h de TF1 et que nos ministres de l’Intérieur successifs adorent arborer pour nous faire gober des lois liberticides au nom du tout sécuritaire…
Stop à la politique, ce n’est pas le but du site, mais voilà bien d’où provient ce fameux fétichisme lié à la sket : il découle du fantasme que l’on se fait du jeune beur dominant, qui, bien que sa religion lui interdise les rapports sexuels entre hommes serait un actif endurant et dominant, violent même, car il ne respecte ni loi ni personne (et encore moins les gays).
Il est un danger, il est fatal, il est le fruit défendu… On est donc à ses pieds prêt à subir toutes ses humiliations qui commencent par lécher et sniffer ses skets.
En image : “J’aime tes petites skets ma petite pute, mais ton petit cul me plait encore plus !”
