Acronyme pour désigner « Sexe Sans Risques » (ou « Safer sex » en anglais). Alors, comment profiter de plans SSR ? Vous l’aurez deviné, en portant une capote ! C’est l’inverse d’un plan jus qui lui comporte forcément des risques. On peut également dire d’une personne qu’elle est SSR pour indiquer qu’elle porte un préservatif et se limite dans les prises de risques (une fellation comporte également des risques de transmissions de maladies, voir notre rubrique santé).
STOP : comme me l’ont fait remarquer certains de nos internautes, le « Sexe Sans risques » est un mythe, puisque même le port d’un préservatif comporte un risque : celui-ci peut en effet céder. Pour être SSR il faudrait donc être abstinent, ce qui dans ce cas n’est plus du sexe à moins d’uniquement se branler… Se masturber en solo serait donc la seule pratique SSR digne de ce nom.
Le terme ssr a un petit quelque chose de négatif dans le milieu bareback : il aurait été inventé par les associations anti-barebacker qui ne supportaient plus les mots nokpot ou unsafe. On le retrouve pourtant quelque fois, mais pas forcément dans le milieu des plans jus. « Tu es SSR ? » demande le barebacker… « Je suis quoi ? » lui répond gentiment sur le tchat son interlocuteur. « Bah, tu baise nokpot ? Tu aimes le jus ? ». Là, son interlocuteur aura compris ! Le ssr, ça se trouve dans les publications d’Actup et autres textes préventifs, mais de moins en moins sur les annonces ou tchats.
D’ailleurs, pourquoi dire de quelqu’un qu’il est ssr ? On ne demandera jamais « tu es nokpot », car c’est une pratique, pas une chose que l’on est… Ce terme est donc bien la preuve qu’il a été inventé pour identifier un type de personne et non un type de pratiques. Il disparaît, petit à petit et nous pouvons que vous conseiller d’appeler un chat un chat : le nokpot, c’est parlant pour tout le monde…
Et en gif animé, une belle sodo acrobatique et ssr :